Retour du ressoursement

Tic, tac, tic, tac... Marcher toute une nuit pour atteindre la rivière. C'était dans un beau paysage de soleil levant qui posait lentement ses rayons sur tout être vivant de cette frontière. Un petit animal se faufilait lentement dans tous les sens pour enfin atteindre son but. Soudain, sortie des buissons et laissa son corps si fin trépassé à la lumière du jour. Cette bête avait le poil blanc, gris, rose et des yeux d'un vert à s'y perdre dedans. Pas très grand comme bestiole, mais son allure extérieur semblait lui donné un ton amicale. Arrivant près de l'eau, la petite Kara approcha une de ses pattes près de l'eau. Comme d'un air de dégoût, elle déposa un patte dans la rivière pour sentir le froid qui s'en échappait. Enlevant alors la patte rapidement, elle retourna son corps en essayant de trouvé un bout de bois ou quelque chose qui lui permettrait de traversé. Retournant le regard vers la rivière, c'est à ce moment quelle aperçu l'arche, un peu plus loin, qui était d'une splendeur sans norme. Cette arche disposait de quatre couleur représentant surement les 4 éléments et aussi de symbole méconnaissable mais qui avait surement un sens plus fort qu'on le crois. Elle avait était fait de pierre, surement par quelqu'un de très habille pour quelle tienne encore aujourd'hui. Retournant le regard vers les bois, Kara se mise à marcher cherchant alors une buche de bois ou quelque chose qui lui permettrait de traversé sans se mouillé les pattes. La Chara avait un peu peur de l'eau comme si ce n'était pas du tout son élément. Trouvé un autre moyen de parvenir à ses fins étaient un bon moyen de pratiquer ce qu'on lui avait enseigné.

Puis elle revint un peu bredouille, les yeux un peu fatiguer sur le bord de la rivière. Il s'agissait encore du temps qui avançait et de cette idée que peut-être demain serait alors mieux pour prendre des décisions. Le soleil était dans le ciel ce qui prouvait que la petite bestiole n'avait pas vraiment dormi de la nuit. Puis soudain, une voix transperça l'oreille de l'animal qui leva la tête précipitamment.

*Tu abandonnes déjà...*

Puis plus rien. La Chara se leva cherchant d'où venait ce mystérieux son, cette voix quelle ne connaissait pas. Tournant le regard vers l'arche, elle remarqua que la partie verte illuminait lentement pour lui signifier qu'il était temps quelle passe. Tic. tac, tic, tac, le temps semblait assommé sa fatigue de cette nuit sans sommeil. Puis la petite s'assit réfléchissant ardemment. Peut-être qu'il lui faudrait de l'aide?

Peu à peu, le soleil se levait. Ses rayons lumineux commençaient à pointer derrière l'horizon. Ce spectacle ravissait toujours Charmna. Le ciel rose était parsemé de quelques petits nuages blancs qui voguaient paisiblement. L'herbe était encore humide de rosée, les petites gouttes perlaient sur le sol rendant le paysage encore plus saisissant. La fondatrice était perché su l'Arche, à contempler les alentours. Durant la nuit, elle s'était réveillée brusquement suite à un cauchemar et avait décidé d'aller se changer les idées. La première idée qui lui était venue à l'esprit était d'aller se promener vers la Grande Arche, ce lieu magnifique qui ne servait que de passage aux nouveaux venus et pour cause, l'endroit était souvent désert car Ys n'attirait pas les voyageurs ces temps-ci. En effet, faire la guerre n'était pas le moyen idéal d'inciter les gens à venir s'installer sur le Chomor. Mais de toute façon, cela ne gênait pas le moindre du monde Charmna qui n'aimait pas les étrangers. Tout ce qui l'importait se résumait à la faune, la flore, le clan de la Terre. Le reste lui était bien égal … Alors qu'elle rêvassait, assise sur l'Arche, jambes dans le vide, la Chef de la Terre ne fit pas attention au petit animal au pelage blanc qui s'avançait vers la rivière. Il trempa sa patte dans l'eau froide et la retira aussitôt. C'est à ce moment que la fondatrice se retourna et aperçut la petite bête. Elle se baissa et observa l'animal avec curiosité: elle n'en avait jamais vu auparavant. Cependant, comme se doit une Chef de la Terre, elle connaissait son nom, c'était une Chara, une espèce rare. Intriguée, Charmna la regarda attentivement, la Chara fit un aller-retour dans les bois puis revint au bord de l'eau. Apparemment, elle voulait traverser le cours d'eau mais elle avait l'air épuisé; ses mouvements n'étaient pas aussi habiles qu'ils le devraient. La fondatrice, intriguée décida de la rejoindre mais tenta d'abord quelque chose. Par télépathie, elle lui envoya un message et l'animal se redressa. L'Arche s'illumina puis Charmna décida de se montrer. Elle se redressa lentement pour ne pas effrayer l'animal et se concentra pour faire pousser une plante grimpante le long de l'Arche. Une longue tige fleuri jaillit alors du sol et grandit jusqu'à la hauteur de sa créatrice. Charmna s'y accrocha et descendit. Quand elle fut à terre, elle lança un nouvel appel:

* Je suis la Fondatrice de la Terre, n'ai pas peur *

Voyant que la réaction de la Chara ne fut pas de s'enfuir à toute allure, la jeune femme s'approcha encore un peu. Ses yeux sombres plongés dans le regard émeraude de l'animal, elle la regardait d'un air qui se voulait rassurant. Plus elle se rapprochait plus elle sentait l'aura des Sylvas qui entourait la petite bête. Elle avait affaire à un des siens, cette petite était comme sa soeur. Elle allait l'aider.

Assise, le Chara ferma les yeux un moment pour essayer de comprendre d'où venait le son. Comme elle avait fermé le sens de la vue, la concentration des ses oreilles devint plus fin. Puis à son nez s'ajouta une odeur douce et délicate, comme celle des fleurs. Ouvrant les yeux à toute vitesse, elle vu le mouvement d'une plante grimpante près de l'arche qui se dirigeait lentement vers elle. La petite recula de trois pas de peur de se faire écrasé mais sa curiosité l'insistait à resté. Elle leva la tête lentement vers une magnifique femme, au muscle bien développé digne d'une grande combattante. C'était une fierté de rencontré une telle créature, même quelle sois humaine, la magicienne de terre avait l'air de disposé de bien des pouvoirs. Puis les yeux de la petite Chara croisa ceux de l'humain, son corps se figea. Kara sentit bien plus qu'une simple formalité, c'était beaucoup plus que ça. Puis elle pencha lentement son corps vers le sol, soutenant le regard de la femme sans la provoquer, elle en avait plutôt peur. Quand un animal rencontre plus fort que lui, il est dure de ne pas les craindre. Mais en même temps, un confiance aveugle l'avait figé parce que si elle aurait réagit comme à son habitude, il y aurait bien longtemps quelle sera partie comme une trouillarde. Alors quelle était au beau fixe, les mots de la Fondatrice de la terre traversa l'oreille de la jeune Chara comme une douceur incomparable. Les mots se répétaient sans cesse dans ses pensées jusqu'au moment ou elle réalisa la vrai signification de ses mots. La jeune Chara releva lentement son corps et resta au beau fixe émerveillé de voir enfin celle qui avait tant fait pour la patrie de la terre. La Chara pencha la tête pour faire un élogieux signe respectueux de salutation à Charmna. Un sourire vint à la bouche de la jeune Kara qui dit tout simplement.

-C'est un honneur de rencontré celle qui à donné nom à notre race. Chara est issus de votre nom et de vos glorieuses quêtes.

La petite resta penché, elle qui avait du respect pour la patrie. Elle n'en revenait tout simplement pas, ici, dans la porte vers le chomor, la fondatrice avait prit contact avec Kara, seul survivante de sa race. Lentement, ses oreilles baissa sur le côté de ses joues, sérieusement intimidé par le temps, celui qui avait rit de lui il n'y a que quelque instant.

HRP: désolé, mon week-end a été plus chargé que prévu, mais me voilà !

Charmna s'approcha encore un peu plus près. La Chara se leva gracieusement et salua la fondatrice avec respect. Elle parla. La jeune femme sourit et répondit alors:

- C'est également un honneur pour moi de rencontrer une Chara.

En effet, c'était la première fois qu'elle en rencontrait une. C'était une race bien rare, qui avait longtemps été persécutée. Pour quoi ? Pour ses yeux et sa fourrure. Encore un geste cruel que la chef de la Terre ne supportait pas. Qu'avaient-ils tous ces chasseurs et marchands ? Comment pouvaient ne pas respecter la vie ? Charmna menait un combat permanent contre ces gens là, une guerre plus politique que physique mais il lui était déjà arrivé de s'en prendre agressivement à une de ces brutes. Après tout, elles méritaient le même sort qu'elles réservaient aux animaux qu'elles tuaient. Egarée dans ses pensées, Charmna revint à elle, et dit:

- Je t'observe depuis tout à l'heure, il me semble que tu as besoin d'aide. Je peux te faire un pont de végétation si tu le souhaite. Mais si tu n'acceptes pas mon offre, cela me fera tout autant plaisir. Après tout, la nature n'a nul besoin de l'homme pour vivre. Si ce n'est pas maintenant, tu trouveras la solution pour traverser la rivière plus tard.

En effet, avant que l'homme apparaisse, les animaux vivaient très bien seuls. La façon dont ils faisaient face à certaines situations avait toujours fasciné la fondatrice. Comment l'oiseau construisait-il son nid pour pondre ses œufs, comment le castor réussissait-il à construire des barrages… La flore aussi finissait toujours par s'en sortir. L'arbre qui pousse autour d'un rocher, les racines qui soulèvent la terre. Et puis encore aujourd'hui, qui pouvait se vanter d'avoir réussi à exterminer complètement la verdure. Ici ou là, il y avait toujours un bout de terre dans lequel grandissaient herbes et plantes… Et puis l'eau ? Bien qu'elle soit du domaine des Aquas, Charmna la respectait. Personne n'avait jamais pu défier la tempête. Mais sur ce sujet elle était tout de même moins convaincue. Après tout l'eau était aux Aquas. Elle, possédait la Terre. Bref, elle était sûre que la Chara finirait par trouver le moyen de traverser la rivière. Mais évidement elle ne comptait pas abandonner la pauvre bête ici, elle était la fondatrice de la Terre et si un élément de la faune ou de la flore réclamait son aide, elle était prête à lui rendre un service.

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