Abigëal Maidyen [Pyro #001]

Nom :
Maidyen

Prénom :
Abigëal

Age :
18 ans

Sexe :
Féminin

Votre élément (Feu, Terre, Eau ou Air) :
Fire

Ce que vous êtes (Ange, humain, elfe, etc...) :
Ange déchue

Pouvoir (Vous en avez un seul, et il faut qu'il corresponde à votre clan) :
Se transformer en torche humaine.

Physique (5 lignes minimum) :

« Et la première chose que l’on voit, lorsque son regard se tourne vers vous, c’est l’abîme infinie de sa pupille cerclée d’enfer... »

Un passant, un jour, quelque part.

Une chevelure d’un noir de corbeau, emmêlée de par sa vie errante, retombe pourtant gracieusement sur ses épaules. Encadre un front légèrement avancé, fier et dominateur.
De longs sourcils fins apportent ce qui est peut-être la seule et unique touche de féminité sur son visage. Des pommettes hautes, saillantes, un nez droit, qui relève les lèvres diaphanes de la jeune fille. Elle a le grain de peau fin... mais le teint d’une blancheur inquiétante. Comme si le soleil n’avait jamais effleuré son corps... un teint de cadavre, en fait, pour peu qu’un cadavre soit pourvu de dents blanches, et régulières.
La plupart du temps, ses cheveux broussailleux s’échappent en mèches folles autour de son visage, quand ils ne passent pas devant ses yeux.
Et, à l’épicentre de ce visage blafard, des agathes si noires, des yeux si sombres, qu’ils absorbent autour d’eux la lumière, et forment ainsi une ombre quasi permanente sur les pommettes de la jeune fille. De telle sorte que, même en face du soleil, l’ombre dissimule les alentours de ses paupières, aura empreinte de mystère.
Et sans cesse, le regard revient vers sa prunelle de ténèbres. Si on peut supporter le temps d’une seconde son éclat foudroyant, on aperçoit l’iris rouge sang qui encercle comme un parasite le joyau central.
Elle posséde des épaules fines, effacées, mais cependant solides et résistantes, desquelles partent des bras maigres. Des mains blafardes en signifiaient le bout. Abigëal a des doigts arachnéens et albâtres, terminés par des ongles cassés, rongés, ou sales.
Le reste de son corps est agilité, félinité et minceur. Peu de force, mais une souplesse accrue.
Et, fort heureusement pour elle : Une poitrine inexistante...

Ses membres sont recouverts d’une simple tunique de toile noire et d’un pantalon identique, déchirés par endroits, rapiécés à d’autres. Elle a très peu de vêtements, et pour tout ce qu’elle entreprend, ils commencent à fatiguer.
Moulants sans trop l’être, ils mettent en valeur sa finesse, et lui permettent des mouvements compliqués avec aisance.
Enfin, Abigëal a une voix étonnamment grave et profonde pour une jeune fille, une voix qui ne s’élève jamais, et reste la plupart du temps un murmure... quand elle ne se tait pas.

« De loin, je l’ai vue invisible. Elle approche, et devient nuisible... »

Une vieille femme, une fois, autrepart.

Caractère (5 lignes minimum) :
Feu follet dans son bocal...
Brasier une fois libérée.

Elle est une autodidacte impulsive, tête brûlée, bien que son intelligence soit extrêmement développée. On pourrait la qualifier de nihiliste, car, n’ayant pas été baignée dans la politique et les mœurs traditionnelles, elle s’est forgée sa propre opinion du monde, de la mort de l’amour, de la vie, de tout. Du Dieu, aussi...
Cependant, Abigëal reste ouverte d’esprit, et prompte à tout savoir que l’on pourrait lui apporter.
Enfin... restait, plutôt.

Car depuis la rencontre...
D’impulsive, elle est devenue dangereuse.
De tête brûlée, âme consûmée.
D’ouverte, renfermée.

Car depuis la rencontre...
D’intelligente, elle est devenue sournoise.
De rusée, perfide.
D’expensive, taciturne.

Car depuis la rencontre...
Tout a changé.

Abigëal n’en reste pas moins xénophobe et sauvage, même si le contact des siens, ou des humains est possible. Passant de Charybde, qui lui apprit à se méfier des hommes, à Scylla, qui lui enseigna comment les tuer, la jeune fille devint froide et calculatrice...en apparence seulement.

Histoire (10 lignes minimum, sur votre famille, la découverte de votre pouvoir, votre enfance...) :

Abigëal marcha lentement, dans une venelle insalubre et encombrée par les déchets. Ses doigts fermement resserrés autour du manche d’Arathon, sa dague. Les ruelles étaient dangereuses, sous la Lun ? Sottise. Elle était le danger...
Mais la nuit passait bien trop lentement. Pas un seul mioche à effrayer, et aucune mission, en ce moment, pour son clan ou pour Lui.
Lui...
La jeune fille s’arrêta près d’un muret de briques déchaussées, et se hissa lestement dessus. Le regard vers les Etoiles, à se demander où elle était, Elle.
Elle, Lui, que de pronoms à sens cachés...
Mais qui comptaient parmi les mots les plus sacrés de son langage.
Séparant un instant du monde les abîmes jumelles de ses yeux, elle s’adossa au mur crasseux.
Et rêva sa vie.

**
Quand Innocence rime avec naissance...
**

De sa mère, juste quelques bribes de son : « Elle s’appelera de mon nom... Abigëal...elle est bien l’ange de sa mère... »
De son père, juste quelques bribes de rien. Car il était le néant. Inconnu, invisible, parti, pas là.
Seulement, après cette fameuse phrase maternelle, elle se souvenait d’un silence léthal, alors qu’elle naissait, inconsciente de son meurtre, inconsciente qu’une vie devait causer la Mort...
Inconsciente qu’elle tuait sa mère. A 0 ans et quelques secondes, elle salissait déjà son âme d’un crime.

**
Quand Insouciance rime avec enfance...
**

Son premier vrai souvenir remonte à ses deux ans. Le jour où elle avait découvert qu’elle avait des ailes.
On était en hiver, et celle qui l’élevait l’aidait à marcher, en la tenant par la main.
De sa démarche malhabile, la petite puce posait un pied, puis l’autre, dans la neige. Parfois levant le regard vers le visage chaleureux de sa protectrice, parfois tellement concentrée à ne pas tomber que ses yeux, déjà noir de suie, se perdaient dans l’horizon des évènements.
Mais, au détour d’un sentier, elle chuta, lourdement, à s’en écorcher le derrière. Vindicative, la gamine se releva. Et continua. Tomba à nouveau.
Tellement agacée de ne pas y arriver, Abigëal jura. Si fort que la forêt renvoya l’écho de son échec. Si fort qu’à cet instant, elle pourrait s’envoler de dégoût...
Ce qu’elle... fit ?!
Deux minuscules ailes blanches avaient apparu dans son dos.
Elle rayonnait...

Mais depuis, la petite se promit de ne plus jamais s’en servir. Être si.. diffèrente, elle n’en voulait pas.

-Dis, Arathien, pourquoi j’ai des ailes ?
-Parce que tu es un Ange...
-Pourquoi tu n’es pas un ange, alors que tu es si gentille avec moi ?
-Parce que dans ma vie, je n’ai pas toujours été gentille...
-Raconte moi, s’il te plaît, Arathien...
-Plus tard, plus tard.

Arathien, c’était le vieille femme qui s’était occupée d’elle aussi loin que ses pensées remontent. Elle l’avait toujours maintenue à l’écart des villes, du monde, des gens, de la vie. Pour son bien, disait-elle.
Dés qu’Abigëal fut en âge de combattre, elle lui apprit à manier les armes, lui donnant une dague, de simple facture, mais suffisante pour l'instant.
Sans savoir qui était Arathien avant.
Sans savoir que l’humanité avait évolué, et que la dague devenait peu à peu obsolète.
Sans savoir qu’elle appartenait au Clan Pyro.
Sans savoir pourquoi elle avait des ailes...

Abigëal grandit, devint solitaire et débrouillarde. Elle avait pris goût à l'existence, mordait dedans à pleines dents, sans aucune tâche dans le triptyque Abi’-Arathien-La vie.
Sauf une seule. Ses ailes. Jamais plus elle ne les montra, jamais plus elle ne quitta le plancher des vaches. Cette... tare devait rester cachée, et ce jusqu’à ce qu’elle trouve un moyen de s’en démunir. Et pour le moment, le mystère planait toujours sur son attirance pour le feu...

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Quand arrogance rime avec adolescence..
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Mais, à 15 ans, le ciel s’assombrit pour elle. Arathien mourut des suites d’une violente fièvre incurable, emportant dans la tombe tout le secret de son existence. Emportant avec elle une partie de l’âme de sa protégée.
Et ce devait être sur le sang, que fut prononcé le serment d’honorer son nom, de glorifier sa mémoire. Et de retrouver son passé. Sur le sang, et sur la dague. Puis la jeune fille partit, de la volonté dans les tripes et de la haine dans le cœur.

Son voyage initiatique ne fit que la renforcer dans sa xénophobie, découvrant pour la première fois les vices de l’homme et les défauts du reste du monde.
Cette perversion la poussa même à commettre son premier meurtre volontaire.
Une nuit alors que la Lune cachait ses yeux chastes de ce monde de brutes.
Une nuit où d’Ange, elle passa à Ange déchue.
Où ses ailes tombèrent, enfin... et où son masque apparut.
Où Lui, surtout, apparut.

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Quand délivrance rime avec errance...
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Lui, c'était une homme d'une cinquantaine d'années, si charismatique que les roseaux se pliaient à son passage, mais si machiavélique qu'il pouvait faire tomber le Chomor d'un claquement de relations. Il remarqua cette jeune fille bourrée de rancoeur. La détourna...
Abigëal resta deux ans avec ce "Maître" . Suffisament longtemps pour qu'il lui enseigne les dix-huit façons de tuer un être, et les trente-six autres moyens de le faire souffrir. Mais pas siffusament longtemps pour qu'elle adhère à sa doctrine pervertie et fourbe.
Et, au bout d'une discussion anthologique sur le bien et le mal, une nuit qu'il l'entraînait, le combat éclata...

**
Quand pouvoir rime avec purgatoire...
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Leur duel semblait ne jamais s'arrêter. Chacun avait un avantage sur l'autre. Le vieux avait la force, et une maîtrise exceptionnelle de son arme, le Trielen, mais sa jeune apprentie était largement plus souple, plus vive... plus rapide. Aucun ne prenait le dessus, aucun.
Non, jamais je ne tomberais dans le mal...
Tu y es déjà.
Si lui disparaît, cette partie de moi cessera d'exister...
Que tu crois... Essaie. Je reviendrais.

Sa hargne envers l'homme dépassa les limites de sa raison, elle laissa son instinct primitif et prédateur guider sa lame, son âme... Elle voulut tellement fort en elle répandre son sang sur les pavés irréguliers, qu'un brasier s'alluma dans son oeil. Dans ses fibres, dans ses tripes et dans son coeur. Partout...
Partout ?!
Oui...
Elle avait hébergé l'incendie de sa haine ? Elle l'était devenue... Tout son corps brûlait, de ces flammes indolores pour elle, léthales pour les autres.
Elle était feu.
Sa lame fut brisée.
Son âme fut brasier.
Et lui, il ne fut plus rien.

**
Quand solitude rime avec plénitude.
**

Depuis, un an passa, depuis que Abigëal connaissait son pouvoir ; pouvoir qu'elle n'utilisait que dans les circonstances extrèmes, car celui-ci, une fois éteint, la laissait pantelante et exténuée sur le sol.
Cependant, le vide de son fourreau était douloureux, dague depuis bien longtemps disparue lors du combat... Un jour qu'elle errait sur le Chomor, elle croisa le destin d'un vieile homme, forgeron de sa vie, Ange de son état. Désemparé par cet apparent chagrin, il se mit en oeuvre de lui re-forger une dague, aux couleurs de ses yeux.
Ce qu'il fit.

Son attirance pour les flammes devint telle, qu'elle vouait une adoration des plus complètes à ces arabesques enflammées, ces couleurs saturées, cette essence de soleil...
Toujours, dans la main, elle faisait brûler une flammèche, la faisait rouler entre ses doigts, la contemplait comme un gamin devant un nouveau jouet.
Elle aimait le feu ? Elle était feu.

Prenez garde..

**
Abigëal se réveilla en sursaut. Combien de temps avait-elle somnolé ainsi ? Longtemps, à voir poindre les premiers rayons du soleil. Elle se redressa, satisfaite, et fut happée par les brumes...
Une phrase était là, gravée à la dague sur le mur de briques émiettées.

"La lune, amie du nocturne, cède sa place à l'astre éclatant. Ce n'est pas un combat. C'est une concession de cette Dame...*

Animal :
/

- Arme :

Une dague, dont le manche en corne est gravé d’un seul et unique symbole : Un œil de dragon entouré d’une fine ligne argenté, qui en fait le tour.
La lame d’acier trempé est nervurée de fines stridules sang, qui ondulent et s’enroulent autour de la garde. Le manche est légèrement incurvé, et épouse parfaitement la forme de la paume d’Abigëal, de telle sorte que l’arme ne soit plus qu’une extension de son bras, une injonction de son esprit...

Cadeau du forgeron qu’elle croisa un jour...

Répartissez vos 30 points :
*Pouvoir : 15
*Agilité : 10
*Force : 5

Vous et le forum :

- Comment avez vous connu ce forum ? :
Par quelqu'un qui m'en a parlé recemment.

- Par qui (nom du membre) ? :
Par Yaemgo.

- Comment trouvez vous le design ? :
Ca va, j'aime bien, mais faisant moi-même du graphisme, je trouve que c'est un peu flashy Very Happy

- Et le principe ? :
Excellent contexte, un univers original, c'est parfait !

- Commentaire :
None.

Présentation tout simplement magnifique !! Tu as une écriture envoutante et, encore une fois, magnifique !!

Donc bon, pour moi c'est tout bon, tu es la bienvenue dans le clan du feu, et ensemble nous plieront ce monde à notre volonté, ou nous le réduirons en cendre !

Shika Datenshi, Fondateur Du Clan Pyro, à voté !!

Bienvenue à toi ! (un pyro gnagnagna)
Tout simplement magnifique !
Pour moi c'est ok aussi !

Charmna Candellor, Fondatrice du Clan Sylva approuve ta répartition !

(rien que pour t'embêter Shika, je t'ai copié Razz

)

Ouah ta fiche est tout simplement extraordinaire ! La façon dont tu développe chaque détail, et dont tu rends l'histoire le plus réaliste possible... sans parler de l'originalité ! Vraiment, bravo , rien à redire ^^

Pour faire comme tout le monde XD : je me joins à l'avis des deux autres fondateurs et approuve ta répartition Smile

Tout à fait d'accord avec mes chères collègues (pour une fois...), ta fiche est superbe (je suis jalouse xD). J'approuve ta répartition.
Au fait bienvenue !

(Rien que pour vous embêter, mes chers collègues, je ferai pas comme vous ^^')

Merci à vous tous, ça fait plaisir d'être accueilli comme ça^^
Pyro vaincra ! Twisted Evil

Et bien entendu, moi, j'accepte !
Comme d'hab, j'me sens ridicule à côté de tes exploits littéraires...
Continue à nous enchanter ! ^^

Bienviendu !

Mais-euh, Yam', tu me flattes trop, là ! Embarassed

J'te rappelle que si tu ne m'avais pas parlé de ce forum, j'serais pas là !
Et puis, je fais d'exploits littéraires, à la fin... t'es aussi doué que moi Very Happy

Arrête de te rabaisser Razz

Et la guerre entre nous deux ne fait que commencer.. Twisted Evil

* comme d'hab, quoi Very Happy

*

Huu.. Sinon, ma fiche est validée, là ? J'peux avoir la couleur ? Smile

Je m'en occupe tout de suite ^^' (ça risque de prendre un peu de temps, ça fait longtemps que je ne me suis pas aventurée dans les labyrinthes de l'administration ><")
(et encore bravo pour ta fiche, et merci de t'être inscrite ça relance un peu le forum oublié dès sa naissance...)

EDIT : Fait Smile

Bienvenue ! :]