Savez vous ce que c'est que de faire du parapente sur plusieurs kilomètres au dessus de la mer pendant un orage ? Je ne vous le conseil nullement. Combien de fois frôlais-je la mort avant d'attérir sur cette plage déserte ? combien de temps ai je perdu connaissance ? Je n'en sais rien.
Lorsque je me réveillai le soleil se couchait, envoyant ses rayons d'or et de sang sur la mer. un beau paysage, calme et serein. une brise légère soufflait dans mes cheveux pleins de sables. le doux bruissement de l'écume s'entendait au loin, vague écho de plaies à vifs. Oh que ne donnerai-je pour que les miens vivent encore ? Rien ne saurait me consoler. Mais j'aurai ma vengeance.
Je me relevai péniblement. J'avais faim, j'avais soif et j'étais à bout de force. Au nord, la plage continuait sans fin, mince bande de sable cernée par la mer et l'abrupte falaise qui empêchait tout passage vers l'intérieur des terres. De l'autre côté on aprecevait au loin d'étranges ruines ves lesquelles je me dirigeai. Un pas après l'autre dans ce sable languissant, je me rapprochais des vestiges aperçus. Ma vue ne m'avais pas trompé il s'agissait bien d'une ville engloutie construite par je ne sais quelle civilisation disparue. un vague brouillard planait sur les lieux. Une colonne enfouie, un temple oublié... tentant tant bien que mal de garder ma vigilence, je cherchais désespérément un passage pour passer au delà des falaises. Malgré la brume, je me rendis compte que je me trouvais au bord d'un petit espace d'eau douce relié par un très fin passage à la mer. Je bus goulument. Il n'y a aucun bonheur comparable à celui de se désaltérer après une grosse soif. Je sentis une présence derrière moi. enfin un quelqu'un qui pourrait m'aider. je me retournai. un étrange individu me regardait d'un air sinistre. Il me dit :
-Je suis le passeur de la grande arche. Ton ami a déjà payé ton passage. Monte sur mon bateau, n'ait crainte, je te mène en sureté. Si il reste un endroit sur en ce monde...
prudent je le suivis à quelques metres de distance. Il s'installa à l'avant d'une petite barque et je montais sur elle à sa suite. D'un puissant coup de rame, il commença notre traversé du lacbrumeux. Le silence était total, simplement rompu de temps à autre par le clapotis de son unique rame dans l'eau limpide. je ne voyais presque rien.
Soudain, nous orîmes de la brume et ce que je vis me stupéfia. Une immense arche de pierre ocre était creusée dans la roche. Seul l'adjectif "titanesque" pourrait s'approcher de la hauteur de cet édifice. Immense et massif, cette struture colossale était le seul passage à travers la falaise. Ecrasé devant tant de majesté, j'en perdais mes moyens. Lorsque nous passâmes au dessous, je priais tous les dieux que je connaissais d'empêcher l'arche de s'éffondrer et de nous engloutir tous. Par un miracle tout à fait miraculeux, rien ne se produisit et l'arche millénaire resta à sa place.
Nous accostâmes à l'orée d'une forêt. A peine m'étais je retourné que le passeur et sa barque avaient disparus. Etait-ce un rêve ? pourquoi pas après tout ? je sentis quelqu'un approcher. Etait ce toujours un songe ?...
Sujet: le début du rêve... 
Dim 5 Oct - 20:47