[libre]

Maeve avançait sur la plate-forme. Légère, comme une brise. Elle ne faisait aucun bruit, chacun de ses pas étaient léger, souple. Quelqu'un se serait trouvé dos à elle ne l'aurait pas remarqué. Le bruit des vagues se fracassant sur les rochers ajoutaient à cette impression. Maeve n'était pas là. Physiquement, elle y était, on pouvait la voir, la toucher (si on osait s'approcher), par contre, son esprit était ailleurs, perdu dans ses pensées, et il importait peu de savoir ce que ses pensées racontaient. Rien d'intéressant pour une quelconque personne. Seule Maeve était concernée par celle là, et elle espérait bien que personne ne viendrait s'introduire dans son passée, puisque c'était en effet ce à quoi elle pensait. Quelque chose avait raviver le souvenir, et le souvenir en avait ranimer un autre, provoquant une réaction en chaine.
Maeve était venue face à la mer pour essayer de ranger ça dans un coin de son esprit, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir la mer avant d'arriver sur le Chomor, ça ne risquait donc pas de lui rapeller quoique ce soit. Elle s'assit au bord de la plate-forme, s'appuyant à une des barres en bois qui empêchaient les gens de tomber à l'eau. Elle ferma les yeux et écouta. Le bruit des vagues l'appaisait, son visage était redevenu neutre, aucune expression n'y était visible. Elle comptait rester encore un moment là, afin d'éviter de tomber sur quelque chose qui ranimerait un souvenir alors qu'elle était encore presque fragile... Elle n'aimait pas ce mot pour la définir. Non, elle était fière de ce qu'elle était, et elle ne voulait pas être fragile. C'est pour ça, d'ailleurs, qu'elle se mettait à l'écart, pour qu'on évite de voir sa fragilité du moment. Personne ne devait savoir, personne ne devait venir.
Elle ne voulait pas entendre de pas sur le bois, pas entendre un grincement autre que celui du vent. Après tout, c'était un endroit désert normalement, personne n'aurait à venir la déranger. Enfin, c'est toujours ce qu'on pense, et c'est toujours le contraire qui se passe, allez savoir pourquoi. Le destin à sans doute un esprit de pur contradiction. Il attend de savoir ce que vous voulez avant de faire le contraire, juste pour s'amuser. Oh et puis, après tout, si quelqu'un arrivait, ça mettrait un peu d'action dans la vie de Maeve. Surtout qu'elle ne semblait pas tout à fait faible en ce moment, juste de quelqu'un qui est sur le point de s'endormir... Sauf que ce n'est pas le cas.
Toute en souplesse, Maeve se releva et fit face à la mer. De loin, on aurait dit un ange qui regardait l'étendue d'eau juste avant le couché du soleil. D'un peu plus près, on se rendait compte que c'était une fée, qui admirait sans doute la beauté de ce moment. Si on s'approchait encore, on comprenait que cette fée n'admirait rien du tout, elle snobait l'eau. Elle était plus parfaite que l'eau. L'eau n'était qu'un élément, alors, si elle ne snobait pas les personnes moins parfaite qu'elle, au moins pouvait-elle snober les éléments.

- Eh, reviens par là !

Féana s'amusait à courser le panda roux qui avait élu domicile à ses côtés. Ben qu'elle ne pouvait le voir, elle pouvait l'entendre et comprenant la faiblesse de la dryade, l'animal poussait parfois de petits cris pour la remettre sur le droit chemin. Si elle riait comme elle riait, c'est parce que personne n'était autour d'elle. Lorsque c'était le cas, elle ressentait comme le besoin d'ériger une barrière de froideur autour d'elle. Ayant la peur constante de rencontrer brutalement un objet se baladant au milieu de son chemin, elle ne se déplaçait cependant que lentement. Le jeu la lassa donc assez rapidement et elle continua d'avancer tranquillement, résistant aux appels de sa boule de poils. Celle-ci se résigna et se mit à trotter au côté de sa bienfaitrice.
La nymphe des bois arriva bientôt dans un endroit un peu plus dégagée. Elle sentait le vent, elle entendait les vagues, elle se rappelait la douceur des derniers rayons de soleil d'une longue journée. Ses pas lui firent bientôt quitter l'herbe tendre pour le vieux bois. Féana était déjà venue une fois ici, il y a longtemps. Hélas, elle ne s'était mise à voyager qu'après voir perdu la vision et n'avait donc aucue certitude concernant son environnement, à part qu'il y avait comme un pont qui se dressait contre la mer. Elle continua donc sa progression, ses yeux d'ambre dans le vague, comme si elle rêvait. Les petits pas de son compagnon martellaient régulièrement les planches devant elle. Lorsqu'il s'arrêterait, elle serait arrivée au bout et n'aurait qu'à attendre que la mer se retire pour pouvoir marcher sur le sable humide.

*Quel endroit cela doit être !*

Le panda roux se mit soudain à grogner. Féana compris qu'il y avait quelque chose d'anormal. Cependant, elle ne voulait pas montrer qu'elle était aveugle. S'il y avait menace, mieux valait ne pas exposer son handicap.

- Qui êtes-vous ?

La dryade, protégée de Dame Nature, se doutait qu'il y avait quelqu'un. Si elle ne se trompait pas, on lui répondrait sans doute malgré sa question très directe. Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait personne pour la prendre pour folle à parler seule. Et s'il y avait quelques créatures denuées de la paroles, son arc était en parfait état de fonctionnement.

Seul... Encore, et c'est pourtant l'une des choses que Kratos aime le moins. Il se remit à pensé sur les événement qui s'était dérouler quelque temps avant, les yeux complètement vide de toute expression qu'il avait d'habitude. Il était assis sur le sable, à regarder la mer, ses vagues qui s'écrasait sur les rocher et ses remous, ses infatigable va et vien. Il se posait beaucoup trop de question et n'avais aucune envie, pour le moment, de tenter de répondre à n'importe laquelle de l'une d'entre elle, celle qui occupait principalement son esprit était de savoir pourquoi Maeve avait disparu comme ça... Elle lui avait pourtant dit qu'elle allait l'accompagner au moins jusque un petit village, où il aurait pu se renseigner et au moins trouver une carte. En effet, Kratos s'était (encore) perdu et finalement retrouver là, au bord de la mer. Il se releva, mit son index et son majeur dans se bouche et siffla un grand coup pour rappeler Natsu, qui revint avec un poisson dans la bouche et tout mouiller, ce qui amusa Kratos. Au moins, il avait le don de réconforter Kratos, qui lui arracha le poisson d'entre les dents pour le rejeter à la mer, aucune chance que le poisson survive, mais Kratos ne voulait pas que Natsu l'avale, et peut-être quelque chose s'en nourrirait... Il se remit en marche sur le sable, Natsu avait réussi à s'endormir sur l'épaule de son maitre et son souffle ardent réchauffait en quelque sortie la nuque de Kratos. Il inspira un bon coup, l'air de la mer n'était pas si mauvais finalement, et même plutôt reposant.

Après avoir marcher pendant un temps, il tourna son regard vers la mer. Le soleil était en train de se coucher, et sa lumière, à la fois dorée et orangée, se reflétait dans la mer. C'était un magnifique spéctacle, Kratos tapota sur la tête de Natsu pour le réveiller, bien que ce dernier était un animal, il aimait voir le soleil qui se couchait, surtout son reflet sur la mer, ils étaient tout deux immobile, assis, à regarder ce magnifique coucher de soleil, mais seul. Cela aurait été tellement mieux de le regarder accompagner de quelques personnes... Décidément, Kratos n'aimait vraiment pas la solitude, c'était l'une des chose qu'il n'avait pas perdu. Il n'avait pas remarquer que à même pas une dizaine de mètres de lui se trouvait une plateforme en bois, qui surplombais presque la mer, Natsu avait encore disparu, où était-il encore passer... Il soupira un grand coup, les yeux toujours river sur le soleil et son reflet, la mer dorée, l'esprit perdu...

Maeve n'entendit pas la dryade approcher, trop occupée par sa contemplation du rivage. Elle faillit ne pas entendre un grognement derrière elle. Faillit. Elle se retourna vivement et fut surprise de voir un panda roux. Elle haussa un sourcil en le regardant puis fixa celle qui semblait être son maître et qui venait de poser une question. Elle soupira. Quelle importance cela pouvait-il apporter à cette demoiselle ? Elle était qui elle voulait, elle avait le droit de se promener ici autant qu'elle... Elle était même tenté de ne pas lui répondre, de lui laisser un vide et de se tourner de nouveau vers la mer. Sauf que Maeve avait envie de parler, et de lui dire que ça ne la regardait pas... De sortir des débilités sans importances, qui n'était autre que ses pensées.

- Premirement, si je te disais mon nom, ça ne t'aiderait pas à savoir qui je suis, deuxièmement, ça ne te regarde pas... Alors je te dirais simplement que je suis quelqu'un qui contemple les beautés de la mer.

Elle se tourna d'ailleurs de nouveau vers celle-ci. Devenue orangée, la mer était splendide. Cependant, un détail perturbait Maeve. Il y avait quelque chose qui bougeait, pas très loin dans les airs. Une petite forme ailée. Cette forme s'appr [libre] Menupop

ochait d'ailleurs, et Maeve la reconnut. Natsu, ou Natso, ou un nom de ce style là, elle n'était pas capable de s'en rapeller exactement. Si cet animal était là, alors son maître ne devrait pas être loin. MAeve ne put s'empêcher de jurer entre ses dents.

- Oh non, encore lui...

[Je suis vraiment désolée pour le temps avant la réponse -_-']

Féana resta de marbre lorsque la jeune fille, car c'était une voix de jeune fille qui lui répondait, se présenta d'une manière peu conventionnelle. Ce qu'elle venait de dire en racontait déjà pas mal sur elle. Elle était comme les vagues à côté d'elles, inconstante et nerveuse, fière et vive, dumoins c'est ce qu'elle ressentit. Bien sûr, ces qualités ou défauts, tout est relatif, ne pouvaient pas vraiment donner une opinion à la dryade de la personne se trouvant face à elle.

- Soit, si c'est comme ça que tu considères la chose... Les sens uniques ne sont pas mon truc, surtout avec des gens fiers comme toi. Loin de moi l'idée de critiquer, je pense que c'est une qualité de ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je n'ai pas besoin de ton nom car après tout ce n'est qu'un nom que tu n'as sans doute même pas choisit. Cependant je peux tout de même te donner le mien. Ne sait-on jamais, cela pourra toujours te faire changer d'avis. Féana.

Après une pause où elle écouta une vague finir sa course contre la plateforme, elle reprit de plus belle, concervant un ton neutre et plutôt distant, comme son attitude d'ailleurs.

- Pour ce qui est de contempler les beautés de la mer, c'est une perte de temps. On n'en a pas besoin pour vivre et elle est aussi futile qu'un nom. Avec tout ce sel, elle ne sert à rien, ce n'est qu'une illusion de grandeur ou de rêve, au choix.

Pendant qu'elle débitait sa tirade, les quelques mots que l'autre prononça entre ses dents ne lui échappèrent pas. Elle prêta donc une oreille un peu plus attentive à ce qui les entourait. Elle repéra le battement d'ailes, son animal aussi. Au drôle de bruit qu'il fit, il n'en avait apparemment jamais vu auparavant. La dryade préférait donc se méfier bien que la chose ne semblait pas hostile dans ses mouvements.

[Pas grave^^]

Cela ne fit pas changer Maeve d'avis. Ca aurait pu, si la demoiselle n'avait rien rajouter après. Peut-être aurait-elle consenti à lui dire son prénom afin qu'elle évite de l'appeler "mademoiselle" ou encore "hé, l'autre !" (appellations auxquelles elle ne répondait de toute façon pas.). Féana venait de remettre en doute les raisons de Maeve d'être là. Peut-être que la mer ne servait à rien pour elle, ce n'était pas l'avis de Maeve. L'étendue d'eau qui s'étalait sous ses pieds étaient un calmant. Tout simplement par le bruit que chaque vague faisait en venant se briser contre les rochers, et par le mouvement continu que l'on observait. C'était simplement fantastique. Du moins, c'est ce que Maeve en pensait.

- Si la mer te déplait tant, que fais-tu ici ? Si tu la trouves inutiles, éloigne-t-en, tu seras moins ennuyée par sa vision, par son bruit et par son odeur salée...

Pendant que Maeve parlait, le petit dragon s'était encore rapprocher. Lorsqu'il fut tout près, Maeve tenta de le faire bouger. Ce qui fonctionna puisque le petit animal semblait être effrayé ou bien content, en tous cas, il battait des ailes avec frénésie. Et, si Maeve ne se trompait pas, il était sûrement aller retrouver son maître. En tous cas, elle espérait qu'il ne l'aurait pas reconnue, ou du moins qu'il ne lui dise pas qu'il y avait quelqu'un et, dans le pire des cas, qu'Aurion se dise qu'il vallait mieux aller voir ailleurs que de venir jusqu'à la plate forme.
Elle ne savait pour quelles raisons, mais Maeve décida de donner son prénom à l'inconnue, sans doute parce qu'elle était calmée par la mer et qu'elle avait envie, soudainement, de dire quelque chose de concret.

- Mon prénom est Maeve.

Natsu s'était déjà éloigner depuis un petit bout de temps, et Kratos l'apercevait, volant au-dessus d'une plateforme qui surplombait la mer, il se mit en route pour le rejoindre. Il pouvait voir sur cette plateforme deux silhouette bien distinct, et qui, en se rapprochant, le devenait de plus en plus. Tout d'abord s'était une ombre, ensuite des courbes, surement celle de deux femmes, puis les caractères se précisait, mais il reconnu directement quelque chose qui lui tapa directement dans l'œil, l'une des deux femmes, celle qui se tenait dos à la mer, avait de petites ailes dans le dos, et des ailes coloré qui lui rappelait bien trop celle d'une certaine personne. Il décida donc se rapprocher pour en avoir le cœur net.
il était maintenant arriver en dessous de la plateforme, et était passer le plus furtivement possible pour qu'aucune des deux ne puissent sentir sa présence par quelque moyen que ce soit, le bruit des vagues et de la mer couvrant largement ceux qu'il faisait en bougeant. Il reconnu clairement la voix de Maeve qui était juste au-dessus de lui, une petite idée lui traversa l'esprit, il se glissa discrètement du coté de la plateforme par rapport auquel Maeve était dos tourner, se hissa sur le bord avec la force de ses bras, atterri tout doucement pour sa rapprocher de Maeve. Il ne savait vraiment pas si Maeve l'avait remarquer, mais il était totalement sur que la jeune femme en face d'elle ne l'avait pas remarquer, et l'espèce de petite peluche rousse non plus, trop occuper a faire on ne sait quoi... Il se mit debout derrière Maeve, tendit son bras droit et chuchota:

"Je tenait à m'excuser si je t'ai offenser dans la forêt, la dernière fois."

Natsu qui virevoltait comme à son habitude dans le ciel au dessus de son maître vint se poser directement sur son bras tendu. Il n'avait pas pu lui dire ça quand elle était parti dans la forêt, c'était finalement l'occasion de le faire, même si sa façon de le faire était des plus louche. Il se décala de juste ce qu'il fallait pour être hors de porter de Maeve et se tourna ensuite vers l'inconnu, puis vers Maeve, avant de lancer un : "Excusez moi si je vous dérange."

[HrP:/ Il ne faudrait pas instaurer un ordre pour poster, ou à chacun le bon plaisir de lui poster quand bon lui semble ?]

Erkios qui n'avait rien a faire avait pris la décision de changer d'air, il n'avait pas quitté la forêt depuis son arrivée au chomor et il était temps pour lui de voir du pays... Suivit de son fidèle chat noir baptisé Necko, Erkios avançait tranquilement, ne pensant qu'à des banalités, jusqu'à entendre au loin le bruit des vagues...

** Tiens, il y a la mer ici aussi ? **

Il allongea le pas et remarqua que plus il s'approchait de l'eau, plus un air inquiet se dessinait sur le petit visage de son chat...

" Roooh... Necko... De l'eau c'est pas dangereux, arrête de flipper comme ça... "

Le ton de son maître ne sembla pas le rassurer, si bien qu'il arrêta de le suivre pour s'assoir, levant son beau regard perçant vers les yeux d'Erkios, avec un air de défi...

" Très bien, je te porte... "

Les poils du chat se dressèrent et il cracha avec énervement, Erkios éclata de rire et l'attrapa par le col avec agilité, il leva le bras pour regarder son chat dans les yeux et lui dit :

" Arrête de faire ton malin, sinon je te fait rotir et je te bouffe... "

L'inquiétude se lisait de plus en plus dans le regard appitoyer de Necko, mais celui-ci se calma...

" Très bien, maintenant prend tes aises... "

Il déposa le chat sur son épaule et celui-ci s'allongea derrière la nuque d'Erkios, qui continua son chemin, décidément, il s'était vraiment attaché au sac à puces...

Il continua d'avancer vers la mer, puis il vit se dessiner au loin quelques silouhettes... Il arriva rapidement a leur niveau et reconnu une jeune fille qu'il avait déjà vu, un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres mais il ne lu adressa pas la parole... Il se tourna vers les deux autres et dit avec courtoisie :

" Bonjour à vous ! Quelle belle journée pour admirée la beauté de la mer n'est-ce pas ? C'est dans ces moments qu'on se rend compte a quel point nous sommes petits je trouve... Bref, je me nomme Erkios, enchanté de tous vous rencontrer ! "

[HRP : Premièrement désolée pour le temps de réponse très long, et deuxièmement... Je pense Aurion, que ça risque d'être un peu difficile d'établir un ordre véritable ^^ Et désolée d'avance pour ce truc minable]

Maeve n'avait pas remarqué la présence d'Aurion, ce qui ne fit que la mettre un peu plus en rogne quand il lui présenta ses excuses. N'y avait-il pas moyen d'avoir la paix de temps à autre ? Lorsqu'il s'excusa encore, mais cette fois de les déranger, Maeve lui aurait bien envoyer sa main dans la figure, ou quelque chose du genre. Avait-on idée de s'excuser autant sur si peu de temps ? Pourtant, elle se contenta de mettre une main sur les hanches et de hausser les épaules.

- Pas de soucis, voyons... Nous bavardions sur le paysage.

On sentait bien que Maeve n'en était vraiment pas ravie et qu'elle aurait préféré plus que tout se retrouver seul à ce moment là. Pourtant, chose bien étrange, elle ne partirait pas. Après tout, maintenant que la conversation était lancée, elle avait bien envie de balancer toutes ses réflexions sarcastiques et froides à ces deux là. Enfin, deux... Voilà qu'ils étaient trois à présent en plus d'elle. Le jeune homme qui arriva les salua chaleureusement et se présenta. Maeve ne put s'empêcher de lui lancer un regard à faire froid dans le dos avant de soupirer et de regarder le ciel.

- Y en a encore beaucoup qui doivent arriver ? Pourtant, si petit, on ne devrait pas se rencontrer n'importe où...

A la réflexion de Maeve, Erkios ne pu s'empêcher de lâcher un sourire, elle avait mal choisit l'endroit pour être seul apparemment... Il demeura silencieux un instant, puis décida de reprendre la parole :

" Eh bien... Un endroit petit, il est plutôt normal de croiser du monde, plus y'a d'espace, plus y'a de chances d'être tranquille, mais moins y'en a, plus on s'entasse... Bref, vous ne m'avez pas l'air bavards les amis, aurai-je interrompu quelque chose... "

Le chat d'Erkios se mit alors un miauler, Erkios éclata de rire et lui dit :

" Arrêt un peu, il tu mangeras plus tard... "

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